BÉRANGÈRE GOOSSENS

Funky Fresh

Expo Michtô

Octobre 2024

LA RELÂCHE

Détente, stress, détente, stress.
Nous relâchions la pression quand Fanette entra dans le bal.
Vite, crayon (créons?) vite, peinture laine aiguille bois tissus papier tronçonneuse.
Un tour à Billom (tourbillon?) ça inspire.
Trouver l’équilibre qu’il nous faudrait pour en sourire, un peu, assis et debout c’est bon.

CAROLINE VILLEMIN

Caroline Villemin est née en 1986 à Nancy. Artiste autodidacte, elle vit et travaille principalement entre Thiers et la ville qui l’a vu naître.
Elle développe des pratiques multiples axées autour de la broderie et de la céramique poussée par l’intérêt de leurs processus lents, exigeants et minutieux. En parallèle, elle pratique le dessin, la création textile et le papier mâché. Sa vocation pour la broderie née de la rencontre d’un témoignage millénaire et du point de Bayeux marque le départ d’une production lente et intime inspirée de l’imagerie médiévale et de représentations symboliques inspirées, entre autres, du tarot de Marseille. Le folklore est omniprésent dans ses œuvres, son intérêt pour les masques et Carnaval se retrouve dans de nombreux ouvrages et questionne notre rapport à la société, à la subversion et plus encore à la folie. Ce goût pour cette thématique l’amène à créer des masques qu’elle présente lors de parades ou de performances dans l’espace public. À la recherche de supports riches en évocation, son travail s’oriente vers la terre puis la laine, qui feutrée, devient un support sensible par sa capacité d’évocation. C’est par la répétition des gestes, et de la transe qui s’opère, que se dessinent les motifs qui composent ses productions.

CÉCILIEN MALARTRE

Cécilien Malartre a fait ses études aux Beaux-Arts de Clermont-Ferrand avec Michel Brugerolles en gravure, et vit actuellement à Strasbourg. Son inconditionnel rapport au dessin en noir et blanc le conduit vers des techniques diversifiées comme la gravure, la sérigraphie ou bien la sculpture qui n’est, en somme, qu’un dessin en trois dimensions. Sa gourmandise graphique n’a pas de limite. Il fait de la micro-édition avec l’imprimerie NASA il réalise des livres ou les images et les textes se mélangent, se brouillent et donne aux lecteurs quelques vertiges graphiques. La NASA rejoint informellement le courant actuel du grafzine, elle développe des affinités particulières avec quelques autres acteurs de cette scène: charlatans et fils, le dernier cri, le cri de l’encre, lilas, etc…, avec qui elle collabore a des éditions collectives (bessan me mucho, lapin, comix band, nicquey parade, etc…) A l’aise dans tous les formats et échelles, il passe du timbre-poste au retable sculpté de 4 mètres par 8 mètres jusqu’à la confrontation d’une installation dans un espace paysagé au Sancy. Rien ne lui résiste. Il lui faut de la matière, du répondant. Elle est très présente, son tracé reflète l’énergie d’un corps à corps de tous les instants. Son expression brute donne une impression d’inachevé. Elle est sans concession, volontairement primitive et sans fioriture. Ça passe ou ça casse. Dans le même temps, sa sensualité transpire dans tous ses sujets, sa pugnacité accompagne chaque étape de l’oeuvre jusqu’à une précision et une méticulosité déstabilisantes. Sa douceur se révèle dans la performance technique qui fait l’objet terminé. En rajouter une couche, Cécilien sait faire et pour Léda, c’était la moindre des choses.

CHARLES HUSSER

Bercé par la peinture et la musique, il décide très jeune, vers ses 9 ans, d’en faire sa vie. Manque de pot, il faut de l’argent, alors il devient cuisinier à 17 ans, mais sans jamais arrêter de peindre, sur les murs et tout ce qui pouvait lui tomber entre les mains. Il dessine correctement mais préfère les dessins d’enfants à ceux de Léonard de Vinci. Les outils l’inspirent dans son travail de peintre. Un jour, il découvre la tronçonneuse et devient également sculpteur. Sculpter comme un enfant de 4 ans avec un outil d’adulte devient passionnant. Plusieurs galeries exposent son travail. En 2019, il rencontre un galeriste à Barcelone qui lui permet d’arrêter de travailler en cuisine.

MICHTÔ
Cette année encore, en octobre, ce sont des artistes proposés par l’équipe du Michtô qui exposent. Les ateliers découverte ont eu lieu sur place pour que le public participe à la scénographie du festival qui fêtera sa 19ème édition, le programme est en ligne, ça va être beau.